Yanis

DUARTE

20 ans - Houilles (78)

« J’ai découvert le métier sur les marchés en y travaillant l’été et les week-end pour me faire un peu d’argent de poche. J’y ai pris goût et j’ai passé un CAP primeur. J’aime l’ambiance des marchés, c’est très familial. Je me suis spécialisé dans la gestion des achats, ce qui me permet de travailler en direct avec Rungis, c’est une facette du métier que j’aime beaucoup. Cela nécessite beaucoup de psychologie, pour bien négocier et obtenir le meilleur prix, de bien connaître les produits et d’arriver à nouer des relations de confiance avec les fournisseurs. C’est stressant mais j’adore. C’est un de mes professeurs qui m’a encouragé à préparer le concours MAF et je le remercie parce que ce fut une belle expérience. »

Mathilde

PETRONE

27 ans - Avignon (84)

« Après un DUT génie biologie, j’ai enchaîné avec un bachelor chef de projet commercial en agroalimentaire en alternance, en tant qu’acheteuse, chez un grossiste en fruits et légumes. C’est là que j’ai rencontré Caroline, une collègue de travail, avec laquelle nous avons décidé de nous associer pour créer un commerce de proximité. Maison Ciboulette est née. J’avais envie de me rapprocher des consommateurs. J’aime la relation avec le client, de pouvoir prendre le temps de le conseiller et de lui faire découvrir de belles choses. La partie achat est également essentielle. Il faut savoir rencontrer les producteurs locaux, sélectionner et dénicher de nouveaux produits pour ensuite les mettre en valeur dans la boutique. Mes projets ? Pérenniser notre boutique pour pouvoir former des jeunes et, pourquoi pas, ouvrir un deuxième magasin. »

Kristina

MAZZARELLA

21 ans - Saint-Jean-de-Maurienne (73)

« J’ai commencé par un bac pro cuisine et un CAP pâtissier, puis j’ai voulu découvrir le métier de primeur. Je suis contente d’avoir changé de voie, car c’est un métier très créatif. J’adore composer des plateaux de légumes découpés ou des corbeilles de fruits, mélanger les couleurs et faire de belles créations prêtes à déguster. C’est aussi un métier où l’on apprend tous les jours, notamment lors des rencontres avec les maraîchers, cela permet de voir tout le travail réalisé en amont. Le concours des MAF ? Au départ, je n’étais pas partante. Deux mois avant l’épreuve, je me suis lancée et entraînée dur avec mes formateurs. C’était un moment très stressant mais je suis contente d’avoir réussi. »

Les Lauréats Primeur en vidéo